Philosophie politique (approche historique et analyse de concepts) - Partie 1 : 25 h
Connaissances et compétences préalables
-
Contribution aux objectifs du référentiel de compétences de l'ARES
Entretenir un rapport critique et autonome avec le savoir scientifique et oser innover
Adopter une attitude de recherche et de curiosité intellectuelle
Participer à des groupes ou des réseaux de recherche pour enrichir sa pratique professionnelle
Mettre en question ses connaissances et ses pratiques
Actualiser ses connaissances et ajuster, voire transformer ses pratiques
Apprécier la qualité des documents pédagogiques (manuels scolaires et livres du professeur associés, ressources documentaires, logiciels d’enseignement...).
Développer une expertise dans les contenus enseignés et dans la méthodologie de leur enseignement
Entretenir une culture générale importante afin d’éveiller les élèves au monde
S’approprier les contenus, concepts, notions, démarches et méthodes de chacun des champs disciplinaires et psychopédagogiques
Mettre en oeuvre des dispositifs didactiques dans les différentes disciplines enseignées
Etablir des liens entre les différents savoirs (en ce compris Décrets, socles de compétences, programmes) pour construire une action réfléchie
Acquis d'apprentissage spécifiques
Mobiliser les concepts essentiels de la philosophie morale et politique dans le cadre d’explications générales ou d’analyses d’extraits de textes.
Distinguer la réflexion philosophique et morale de l’attitude moralisatrice : différencier le prêche moral de la pensée morale (repérage des tensions idéologiques, de problématiques).
Repérer et expliquer les enjeux politiques et moraux contenus dans des situations d’actualité.
Se montrer capable d’évaluer moralement — mais sans dogmatisme — des dilemmes de la vie quotidienne, éthique, politique et citoyenne (en se nourrissant de la diversité des approches philosophiques parcourues).
Distinguer l’engagement politique du fanatisme politique : concilier l’implication citoyenne et la nécessité de tolérance liée à la pluralité des valeurs.
Articuler la richesse des hiérarchies de valeurs individuelles aux diverses tendances politiques en présence.
Contenu de l'AA
1) Philosophie morale
Morale ou éthique ? Points de rencontre et divergences
Valeurs et normes/Vie bonne et société juste
Enjeux des théories normatives ou descriptives
Les grandes évaluations de l’agir moral (théories normatives) : 1) Déontologisme moral (auteur de référence : Kant) ; 2) Conséquentialisme (auteurs de référence : Jérémy Bentham et John Stuart Mill [utilitarisme]) ; 3) Éthique des vertus (auteur de référence : Aristote).
Le cas particulier des morales religieuses : entre déontologisme et éthique de la vertu ? Fonder la morale par la Révélation ou par les Lumières naturelles (théologie rationnelle) ?
La critique de la morale moderne : Nietzsche
2) Philosophie politique
La politique : une affaire de valeurs, non de vérité
La cité chez les Anciens (l’État comme garant du bien commun [républicanisme antique], sociétés holistiques, notion de liberté positive).
La cité chez les Modernes et Libéralisme politique (l’État comme garant des libertés individuelles, séparation des sphères : intérêt privé/intérêt général, sociétés individualistes, notion de liberté négative). cf. Benjamin Constant.
Le républicanisme de Machiavel
La politique contractualiste ; les principaux penseurs du contrat social : Hobbes, Locke, Rousseau.
La théorie de la justice de John Rawls : contrat, procédure et déontologisme politique
Apports, limites et complémentarité des deux grands courants politiques contemporains : libéralisme et socialisme (concilier idéal de liberté et idéal d’égalité).
Liberté d’expression : la particularité du modèle européen (droit fondamental contre droit sacré [USA]). Le rôle régulateur de la Déclaration des droits de l’homme.
Critique des théories morales et politiques issues de la modernité : Tocqueville, Nietzsche.
3) Particularité du rapport belge au concept de laïcité (EPC/CPC/Morale dans le contexte politique belge)
Différentier la forme juridique et politique (neutralité) de la forme philosophique de la laïcité en Belgique
Illustration des rapports (d’affinités et d’exclusions) qu’entretient l’idée de laïcité avec d’autres concepts fondamentaux de la philosophie politique moderne (neutralité, libre examen, sécularisation, athéisme, anticléricalisme, agnosticisme).
Particularité libérale du modèle « laïc » belge en comparaison avec celui d’autres pays (ex. : laïcité républicaine en France ; modèle anglo-saxon…).
Laos, demos, ethnos : trois façons de comprendre la notion complexe de peuple.
Répartition des heures
25 h de théorie
Méthodes d'enseignement
Cours magistral, travaux de groupes, approche interactive
Langues d'enseignement
Français
Supports
Notes de cours
Ressources bibliographiques
-
Évaluation et pondération
Méthode d'évaluation : note aux AA
Langues d'évaluation :
Philosophie politique (approche historique et analyse de concepts) - Partie 1 : français
Pondération par AA :
Philosophie politique (approche historique et analyse de concepts) - Partie 1 : 100 %
Modalités d'évaluation :
Philosophie politique (approche historique et analyse de concepts) - Partie 1 :