Ressources bioinformatiques et implémentation locale (4 ECTS)
Banques et indexation des données biologiques
Systèmes d'exploitation
Techniques Bioinformatique 1 (4 ECTS)
Ressources et algorithmes bioinformatiques
Techniques de programmation avancée 1 (5 ECTS)
Programmation de jeux vidéo
Programmation orientée objet
Des études de master ingénieur spécialisé en bioinformatique
Co-organisé et co-diplômé avec la HELHa et la HEPH Condorcet, le Master en technologies des données du vivant (Life Data Technologies) exploite une diversité d’axes de recherche, lui permettant d’englober quasiment tous les champs de la biologie et de l’ingénierie moderne. Il forme de nouveaux scientifiques capables d’aborder à la fois des questions de recherches dans un contexte purement biologique ainsi que des notions directement liées à l’ingénierie industrielle. Aussi théoriques que pratiques, les futurs diplômés seront aptes à s’orienter dans des secteurs de type biomédical, bioinformatique, biotechnologique ou pharmaceutique.
Compétences attendues :
Décrire, structurer et résumer une grande quantité d’informations.
Collecter, analyser, intégrer et exploiter diverses sources de données biologiques générées par les nouvelles biotechnologies.
Exploiter les principaux logiciels bioinformatiques et banques de données.
Concevoir et développer des applications pour répondre aux problématiques posées par le traitement des données biologiques.
Développer des outils informatiques et statistiques destinés à la gestion et à l’intégration des données.
Comprendre le comportement dynamique d’un système ou processus biologique et prédire son comportement dans de nouvelles conditions.
Respecter et faire respecter les législations et réglementations en vigueur.
Faire preuve d’autonomie, de disponibilité, flexibilité et adaptabilité en toutes circonstances.
Le Master en Life Data Technologies est accessible à toute personne titulaire d'un des diplômes cités ci-dessous moyennant une année complémentaire allant de 45 à 60 crédits ECTS.
Bachelier technologue de laboratoire ;
Bachelier de spécialisation en biotechnologies médicales et pharmaceutiques ;
Bachelier en biotechnique ;
Bachelier en biologie médicale, option chimie clinique ;
Bachelier en chimie, orientation biochimie ;
Bachelier en chimie, orientation biotechnologie ;
Bachelier en chimie, orientation chimie appliquée ;
Bachelier en chimie, orientation environnement ;
Bachelier en agronomie, orientation agro-industries et biotechnologies ;
Bachelier en agronomie, orientation environnement ;
Bachelier en informatique et systèmes, orientation informatique industrielle ;
Bachelier en informatique et systèmes, orientation réseaux et télécommunications ;
Bachelier en informatique et systèmes, orientation technologie de l’information ;
Bachelier en informatique et systèmes, orientation sécurité des systèmes ;
Équivalence à l’un des diplômes précédents délivrée par le Ministère de la Communauté française de Belgique (UE en fonction du diplôme de référence)
Autre diplôme de bachelier : présentation d’un dossier prouvant une connaissance de base en informatique et/ou biologie. Le dossier sera alors analysé par la commission d'admission et de validation des programmes qui proposera éventuellement un programme personnalisé.
Le métier d’ingénieur en technologies des données du vivant
L’ingénieur en « Life Data Technologies » est un expert en bio-informatique répondant pleinement à la digitalisation des données du vivant. Il met la technologie au service de la biologie. Son métier exige une double compétence : il n’est pas un simple biologiste avec des notions en informatique, ni un informaticien possédant des notions de biologie. Il est un véritable spécialiste compétent dans les deux domaines.
Les débouchés
L’Ingénieur Life Data Technologies peut travailler dans le secteur industriel :
Pharmaceutique
Biomédical
Biotechnologique
Biochimique
Agroalimentaire
Informatique
…
Ou dans le secteur public :
Écologie et développement durable
Contrôle de qualité
Biosécurité
Vulgarisation scientifique
Milieu hospitalier
Secteur de la santé
Analyse médicale
Analyse de données biologiques
…
Il peut également poursuivre son parcours académique dans l’enseignement et/ou la recherche à l’université ou en Haute École.
Ce que le monde industriel en dit …
« Notre secteur des biotechnologies vit depuis 15 ans la révolution de la génomique. Ces approches permettent de plus en plus rapidement de générer des données digitales énormes (séquence d’ADN, de protéines, de flux métaboliques, …). La conséquence de cette évolution est qu’il n’est aujourd’hui plus possible de réaliser un développement sans que chaque individu impliqué dans le projet ne soit formé à l’analyse des données. Nous appuyons donc l’initiative des HE. »
Philippe Gabant, Directeur Scientifique – Syngulon
« 3D-Side est en manque de ce type de profil et de ses compétences. Nous sommes actifs dans le domaine médical/image processing/medical softaware. Les orientations et thèmes cités dans le projet des trois HE sont parfaitement adaptés à nos besoins actuels et futurs (notamment l’Intelligence Artificielle) ! »
Khanh Tran Duy, co-Fondateur 3Dside
« Cette initiative correspond à des besoins réels pour les entreprises wallonnes issues de l’industrie des technologies médicales et membres d’Agoria Wallonie (146 membres actifs dans ce domaine). Afin de rester compétitives, nos entreprises nous font part de besoins en compétences de plus en plus aigus. Ce domaine de formation est donc, selon nous, porteur et nécessaire. »
Thierry Castagne, Directeur Général AGORIA Wallonie
« Le domaine du traitement de données est un domaine en pleine expansion, tant au niveau des grandes entreprises que de spin-off spécialisées.
Les innovations se font de plus en plus à l’interface des technologies. C’est évidemment le cas des biotechnologies et de la santé qui basent de plus en plus leur développement sur l’utilisation des données. La création de professionnels non seulement orientés traitement de la donnée, mais attentifs à sa source et à sa signification aurait beaucoup de sens.
Les filières d’ingénieurs industriels sont très demandées mais peinent à attirer les étudiants. D’un autre côté, les domaines liés au vivant et à la santé ont le vent en poupe. Une hybridation des deux domaines pourrait amener un nouveau public.